The little tank
Le Mamiya RZ est souvent appelé par les anglo-saxons « The little tank« . Sans aucun doute, à cause de sa robustesse, de son poids, mais également pour sa conception très basique. Pour apprendre comment fonctionne un appareil photographique argentique, il n’y a pas mieux : une boite noire qui se monte ou se démonte comme un lego, des accessoires robustes, des dépolis de visée interchangeables, des dos rotatifs interchangeables (pour passer rapidement de la couleur au N&B) , une mise au point à 2 molettes (une pour le focus rapide, l’autre pour le micro-ajustement), sans oublier les merveilleuses optiques Mamiya. Toute école de photographie devrait avoir un Mamiya RZ ou RB …
Le Mamiya RZ a-t-il des défauts ? Bien sûr : son poids lourd et son encombrement rendant les photos « à main levée » pas faciles à faire sans un peu d’expérience (si, si, j’ai essayé quelques fois), et son déclencheur très bruyant (moi, j’adore)…
Pour le fun, une petite comparaison de taille entre le Mamiya RZ au complet avec son viseur électronique (inutile, je l’ai revendu), sa poignée, et son télé-objectif de 140mm avec pare-soleil, comparé avec mon Canon S90 « pocket » de l’époque. Vous êtes vraiment de mauvaise foi, son encombrement n’est pas si imposant !
Même lorsque je ne l’utilise pas pour faire des photos, j’aime le faire fonctionner, le démonter, le remonter, entendre le son du levier d’armement et du déclencheur, ou simplement regarder dans son grand viseur optique « à l’ancienne » . Vous l’avez compris, est-ce-que je voudrais un jour revendre mon Mamiya RZ : jamais !